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Le Taiji Quan est un art martial interne, terme polysémique qui interpelle toujours l'occidental et se comprend notamment dans le sens de la cour intérieure, par opposition avec la cour extérieure... Il s'agit donc bel et bien d'une pratique du Yang Sheng (au sens large), à savoir de l'ensemble des pratiques visant à faire surgir la nature (Xing) conférée par le destin Ming à chaque être humain dont la réalisation passe par un parcours, un entraînement, des exercices, une praxis, la voie, relatée dans les textes anciens de manière le plus souvent métaphorique, donc relativement ésotérique, mais tout a fait explicite à qui s'est appliqué à les comprendre vraiment, en travaillant par les deux bouts...
Cette page internet vise seulement à suggérer les perspectives qu'ouvrent l'étude des enseignements anciens qui, à l'instar des philosophies grecques et de leurs pratiques philosophiques, ont nourri pendant des siècles la pensée chinoise ancienne.
A titre d'illustration, voici quelques pistes indicatives (qu'il s'agira évidemment de déchiffrer pas à pas) formulées dans les classiques de la pensée et des enseignements ancestraux chinois (Jiao)
relatifs à l'état d'esprit, la nature, la manière d'être, les modes d'exercice de l'attention, les clés du non-agir, ...
Pas de pensées calculatrices, pas d'attentes, pas d'obstination et pas d'ego
Etre constamment sans savoir et sans vouloir
Rien de plus évident que l'obscur et de plus manifeste que le ténu
Ne pas écouter avec ses oreilles, mais avec son esprit, ne pas écouter avec son esprit, mais avec son Qi
Laisser agir le ressort qui est en nous sans chercher à savoir comment
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