REIMS QI GONG, Tàijí Quán
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Brosser le genou à partir de la posture de la grue blanche - Notes    >Apprentissage     REIMS - TINQUEUX     facebook


   

- A partir de la posture de la grue blanche illustrée ci-dessus, bras droit levé arrondi, bras gauche en position moyenne arrondi, Yi dans les tranchants des mains, poids du corps sur la jambe droite, bassin lâché.
- Supination des poignets, Flip-flop de la taille, les bras détendus suivent alors le mouvement de la taille comme des algues; le bras gauche s'élève et croise le bras droit qui descend puis se plie. Ainsi, d'une part le coude gauche monte devant la clavicule droite et se maintient temporairement à ce niveau ; d'autre part l'épaule droite tend à reculer et le coude droit est lentement tiré vers l'arrière, aisselle droite dégagée, avant-bras horizontal, poignet droit en supination, paume droite dirigée vers le ciel.
- Après avoir décrit un large mouvement vers le haut, le bras gauche, bientôt horizontal, en légère pronation et plié, est ainsi sur le point d'amorcer le «brosser», conservant un instant le coude gauche comme point fixe au niveau de la clavicule, alors que l'avant-bras gauche détendu se rabat dans un premier temps lentement vers le sol.


- Pivoter simultanément le buste vers l'arrière à partir du centre, avec pour effet de reculer lentement l'épaule droite, puis, dans le prolongement, tirer légèrement, presqu'à l'arrêt, le coude droit vers l'arrière (et l'extérieur) en accentuant la supination du poignet droit en induisant un effet d'essorage uniforme le long du bras jusqu'à l'épaule.
- S'assurer pendant tout ce temps du relâchement du bras gauche et de la jambe gauche (éviter notamment toute contraction parasite dans l'épaule). Ainsi conduit, le lent mouvement du coude droit permet de mettre progressivement en place dans le bras, jusque l'épaule droite et dans le haut du corps, un arc dans lequel l'intensité de la tension s'accroît à mesure que le coude recule à peine et s'écarte (abduction du bras) légèrement alors que l'essorage voit son intensité peu à peu augmenter, accumulant () l'énergie dans l'ensemble du bras droit (plié) comme dans une branche souple (Tiáo) et ramifiée.
- Ouvrir dans le même temps progressivement la hanche gauche (Kuà) en enroulant progressivement la jambe vers l'extérieur à partir de la hanche et en y rassemblant l'énergie, en gardant la jambe gauche vide, suspendue.

- Libérer () l'énergie accumulée dans l'arc du bras droit ainsi mis en place qui, rend le bras élastique, le voit s'allonger et se déployer vers l'arrière (illustration ci-dessus) dans le relâchement
- Libérer ensuite l'élasticité mise en place dans la jambe gauche qui s'allonge avant de poser le pied gauche à plat


- Une fois le pied gauche posé à plat et vide, installer progressivement un arc dans l'entrejambe et maintenir le coccyx dans l'axe, mobiliser ainsi l'arc de la colonne vertébrale, puis libérer l'énergie en transférant le poids du corps vers l'avant, brosser le genou du bras gauche*. Déployer en même temps, horizontalement et vers l'avant, à partir de l'oreille, la poussée du bras droit, paume droite redressée (illustration ci-dessus).
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    弓,  發    
Accumuler l'énergie comme on bande un arc, l'exprimer comme on libère une flèche - Chen Yanlin


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Entre force et douceur, c'est la main qui trouve et c'est l'esprit qui répond.


















Ce que j'appelle apprendre, c'est apprendre ce qui ne s'apprend pas.
Ce que j'appelle agir, c'est accomplir ce que je ne peux accomplir [volontairement],
Ce que j'appelle discerner, c'est discerner ce qu'on ne peut discerner [intentionnellement].
La connaissance supérieure est celle qui s'arrête devant ce qu'elle ne peut pas connaître. Ceux qui ne l'atteignent pas, le tour céleste les met en déroute.










Apprendre la forme, c'est d'abord mémoriser dans son corps les mouvements de la forme et leur enchaînement, puis transformer chaque mouvement en geste, c'est à dire l'habiter par son esprit dans le relâchement.









C'est seulement en connectant le corps entier qu'il devient possible, sur la base d'un mouvement, d'accomplir le geste juste en conduisant l'anadèse traversant le corps et en faire jaillir l'élasticité.









L'important dans la pratique de la forme, c'est de rendre aisée la propagation de cet élan qui traverse le corps et constitue le mouvement et de savoir enchaîner les gestes de manière continue sans interruption.









LY II-17
zhi zhi wéi zhi zhi, bu zhi wéi bu zhi, shi zhi yé
S'appliquer à prendre conscience de ce que le corps permet de percevoir et ne pas chercher à saisir ce qu'on ne peut pas percevoir.
開闔在樞。樞若動搖。云何開闔。
不開不闔,  虛實焉求。是可知無中定之虛實


L'ouverture et la fermeture dépendent d'un pivôt. Mais si le pivôt est instable ? Les nuages ne sont quant à eux pas capables d'ouvrir et de fermer ! Or, s'il n'y a pas d'ouverture ni de fermeture, comment rechercher le vide et le plein ! On peut ainsi comprendre que percevoir un vide ou un plein sans centralité, ce n'est pas un vide, ni un plein