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Dào Dé Jing - Le Lāozĭ - Courts extraits 
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Le Dào Dé Jing, qu'il convient de traduire par le livre de la voie et de sa puissance, qu'on appelle aussi le Lāozĭ, est attribué à Lāo Zĭ. En fait, il aurait été écrit entre 280 et 250 avant J-C. Contrairement à ce qu'on a longtemps cru, le Lāozĭ est donc postérieur au Zhuangzĭ. On comprend donc que  qu'un auteur inconnu du texte, a exploité la notorité implicite et surtout le fait que Lāo Zĭ intervient, tout comme Lie Zi ou Confucius, Hui Shi, comme personnage historique important du Zhuanzi
. Conçu  durant la période des Royames combattants ce texte de 5000 caractères environ  a une dimension politique évidente.  Mais ce texte est polysémique et imprégné...
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| Chapitre 2 
 Sous le Ciel, si tous connaissent la beauté, c'est déjà la laideur
 Si tous connaissent la beauté, c'est déjà le vice
 L'avoir et le non-avoir naissent l'un de l'autre, le difficile et le facile se complètent mutuellemeni
 Le long se forge en comparaison avec le court, le haut est la pleine réciproque du bas.
 Le son et la voix  s'harmonisent ensemble, le devant et le derrière s'entre suvent
 Dans la personne
 Ainsi le Sage décide d'agir dans l'inaction et d'enseigner sans paroles
 [...]
 
 
 
 Chapitre 14
 
 Ce que l'on regarde sans voir, est appelé l'Invisible
 Ce que l'on écoute sans entendre, est appelé l'Inaudible
 Ce que l'on cherche sans obtenir, est appelé l'Imperceptible
 Tous sont insondables, ils sont confondus en un seul
 Sa partie supérieure n'est pas lumineuse, sa partie inférieure n'est pas sombre
 Ininterrompu, il ne peut être nommé, et regagne la non-forme
 L'approchant de devant, on ne voit sa tête, le suivant derrière, on ne voit son dos
 Il est donc l'Indiscernable...
 
 
 
 Chapitre 3
 
 
 
  
 Chap. 3
 
 Ne faisons pas grand cas des Hommes vertueux, de sorte que le peuple ne les conteste pas.
 Ne chérissons pas les objets précieux et rares, de sorte qu'ils ne soient pas dérobés par le peuple.
 N'exposons pas d'objets de désir, de sorte que le coeur du peuple ne soit pas troublé.
 Ainsi la gouvernance du sage, à la vacuité de leur coeur,
 Remplit leur ventre, affaiblit leur volonté et  fortifie leur ossature.
 Faisons  constamment en sorte que le peuple soit dépourvu de connaissances et de désirs,
 De sorte que les hommes intelligents n'osent entrer en action.
 Agir par le non-agir, alors tout sans exception devient gouvernable.
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 Chapitre 36
  Chap. 36
 
 Pour contracter, il faut nécessairement relâcher;
 Pour affaiblir, il faut nécessairement renforcer;
 Pour détruire, il faut nécessairement mettre en valeur;
 Pour posséder, il faut nécessairement donner;
 C'est ce qu'on appelle la subtile clarté.
 Le tendre et le faible l'emportent sur le dur et le fort
 Les poissons ne peuvent pas se détacher de l'eau profonde, les moyens les plus puissants d'un pays ne peuvent pas être exposés aux gens.
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 Chapitre 7
 
 
  
 Chap. 7
 
 [...]
 Ainsi le sage se positionne en retrait, mais met son corps en avant;
 S'extériorise, mais se préserve.
 [...]
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 Chapitre 37
 
 
   Chap. 37
 
 Le Dào pratique constamment le non-agir mais il n'est rien sur lequel il n'agit pas.
 Si vassaux et rois peuvent d'en tenir au Dào, les dix mille êtres évolueront d'eux-mêmes.
 Une fois évolués et désirant agir, je les calmerai avec la simplicité du Sans Nom.
 Calmés par la simplicité du Sans Nom, ils seront dépourvus de désir.
 Dépourvus de désir et calmes, le Ciel et la Terre se tiendront droits d'eux-mêmes.
 
 
 
 
 Chapitre 48
 
 
   
 Chap. 48
 
 Dans l'étude on accumule de jour en jour, dans la pratique du Dào, on réduit de jour en jour.
 On réduit encore et encore pour atteindre le non-agir.
 Le non-agir mais le tout-agir
 On acquiert le monde souvent avec le non-agir (Wú Shì), même si on agissait (Yǒu Shì),
 Ce serait insuffisant pour acquérir le monde.
 
 
 
 
 Chapitre 64
 
 Ce qui est tranquille est facile à maintenir, ce qui n'est pas encore apparu est facile à prévenir.
 [...]
 Un voyage de mille lieues commence par un premier pas.
 [...]
 Si prudence est de mise à la fin comme au début, il n'y aura pas d'échec.
 C'est pourquoi le sage désire ce qui est indésiré et ne vénère pas les objets difficiles à obtenir.
 
 
 
 
 Chapitre 11
 
 Trente rayons partagent un même moyeu
 Parce qu'il est vide, il a une fonction de char.
 L'argile est façonné pour un récipient,  et étant vide, celui-ci sert comme récipent.
 Portes et fenêtres sont percées pour une pièce et, étant vide, celle-ci a l'usage de pièce.
 Ainsi, l'avoir permet l'usage, le non-avoir l'utilité.
 
 
 
 
 Chapitre 16
 
 Il faut atteindre un vide extrême. rester ancré dans une solide quiétude
 Dix mille êtres sont produits ensemble, je contemple leur retour
 Abondants, chaciun rejoint ses racines
 Rejoindre ses racines s'appelle la quiétude. La quiétude s'appelle le retour à sa propre nature
 Le retour à sa propre nature s'appelle le Constant, comprendre le Constant s'appelle l'Illumination...
 
 
 
 
 Chapitre 26
 
 
   
 
 Chapitre 26
 
 Le lourd est la racine du léger.
 La quiétude est le maître de l'agitation.
 Ainsi, le sage chemine la journée entière sans s'éloigner de son char chargé.
 Bien qu'il y ait des vues splendides, il se réjouit de rester détaché.
 Comment  un maître peut-il diriger 10000 chars, alors que son corps est plus léger que le dessous du Ciel?
 Léger, on perd alors la racine, agité on perd alors la maîtrise de soi-même.
 
 
 
 
 Chapitre 43
 
 Ce qu'il y a de plus tendre sous le Ciel
 Galope sur ce qu'il y a de plus dur.
 Le non-être pénètre ce qui n'a pas d'interstice
 Je comprends de là l'avantage du non-agir.
 L'enseignement sans parole,
 L'avantage du non-agir
 Peu sous le Ciel peuvent les saisir.
 
 
 
 
 Chapitre 47
 
 
 
 
 Chapitre 47
 
 Sans sortir de la maison, on connaît le dessous du Ciel
 Sans regarder par la fenêtre, on voit le Dào céleste
 Plus on va loin, moins on sait (Zhī)
 Ainsi le Sage comprend sans se déplacer
 Il perçoit sans regarder, il accomplit sans agir (Bú Wéi).
 
 
 
 
 Chapitre 71
 
 Savoir qu'on ne sait pas, voilà l'excellence.
 Croire qu'on soit sans savoir, c'est un mal.
 Avoir mal de son mal
 C'est évacuer ce mal.
 Le sage n'est affecté d'aucun mal.
 Rien n'étant mal pour lui.
 Aucun mal ne peut lui faire mal.
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