REIMS QI GONG, Yǎng Xìng
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Lúnyŭ - Les Entretiens de Confucius - Quelques courts Extraits

Le Lúnyŭ, livre des Entretiens est un ouvrage attribué à Confucius, mais dont la rédaction s'est sans doute élaborée plus tardivement, par l'intermédiaire de ses arrière disciples. Le Lúnyŭ n'a en fait été élevé au rang de "Classique" (Jing) qu'au XII-XIIIème siècle après J.C...

Chap.I-5
Qui conduit un grand pays oeuvre avec zèle et loyauté; il restreint les dépenses et ménage les hommes; il n'emploie qu'en temps opportun le peuple pour les corvées.

   之, 敬    , 節      使   

Chap.IX-4
Le Maître rejetait absolument les pensées spéculatives, les attentes, l'obstination, l'ego.

  四 :  毋 意, 毋 必, 毋 固, 毋 

Chap.VII-8
Je n'éclaire que les enthousiastes ; je ne guide que ceux qui brûlent de s'exprimer. Celui devant qui j'ai soulevé un coin et qui ne me répond pas par les trois autres, je ne recommence pas à l'instruire.

Chap.VII-13
Les affaires que le Maître traitait avec la plus grande prudence : le jeûne, la guerre, la maladie.

   慎 : 齊,戰,疾

Chap.II-12
L'homme de bien n'est pas un ustensile.

      

Chap.II-13
Zi Lu demanda un jour par quel trait se caractérisait l'homme supérieur.
Le maître dit : D'abord agir (Xíng) avant de parler, de sorte que par la suite les paroles se conforment [bien] à l'action.

   言,  而   

Chap.II-17
Le Maître dit : Zilu, je vais t'enseigner ce qu'est le savoir !
Le vrai savoir, c'est de reconnaître qu'on sait ce qu'on sait (Zhī Zhī Wéi Zhī Zhī), et qu'on ne sait pas ce qu'on ne sait pas (Bú Zhī Wéi Bú Zhī).

    之, 不    

Chap.XV-24
Zi Gong demanda : Existe-t'il un seul mot qu'on pourrait mettre en pratique toute sa vie?
Le Maître répondit : Ne serait-ce pas le tact (Shù) ? Ne pas imposer aux autres ce qu'on ne désire pas pour soi-même.

Chap.XII-2
[...] Zhong Gong s'enquit de l'humanité
Le Maître répondit : Lorsqu'on franchit la porte, agis comme si () tu allais rencontrer un visiteur d'importance. Lorsque tu diriges le peuple, agis comme si tu officiais à un grand sacrifice (). Ce que tu ne désires pas pour toi-même, ne l'impose pas aux autres. Tu éviteras ainsi de susciter tout ressentiment (dans ton pays) et dans ta famille.[...]

Chap.IV-15
[...] Le Maître Zeng Zi dit : ma voie est traversée par l'Un comme par un fil.
Zeng zi dit : En effet.
Le Maître sortit. Les disciples demandèrent : Qu'a t'il voulu dire?
Zeng Zi répondit : La voix de notre Maître consiste en une seule chose, l'exigence envers soi-même et la mansuétude envers les autres [...]

Chap.V-12
Le Maître dit : Je n'ai encore jamais rencontré personne qui fût ferme.
On lui répliqua : Shen Cheng.
Le Maître dit : Cheng est soumis à des désirs. Comment pourrait-il être ferme.

  曰 : 「我        也,  吾      人。 」
   「 賜 也,  非    也。」


Chap.V-13
Zigong dit : Nous pouvons entendre et recueillir l'enseignement du maître sur tout ce qui relève du savoir et de la culture, mais il n'y a pas moyen de le faire parler de la nature des choses ni de la Voie céleste.

  Lúnyŭ

Chap.V-14
Les écrits raffinés de notre maître, on peut les prendre en main et s'en instruire. Mais les enseignements oraux de notre maître sur la nature humaine et la voie du Ciel, on ne peut pas les prendre en main et s'en instruire.

Chap.V-20
[...] Zi Zhang demanda : Zi Wen fut nommé trois fois Premier ministre, sans manifester de plainte et fut démis trois fois de ses fonctions sans manifester d'amertume. Dans tous les cas il renseigna le nouveau Premier ministre sur les mesures administratives prises avant son entrée en fonction. Que vous en semble ?
Le Maître répondit : Il était sans doute loyal.
Zi Zhang dit : N'était il pas imprégné d'humanité?
Le Maître répondit : Je ne saurais dire. Comment [savoir] s'il avait atteint la vertu d'humanité ? [...]

Chap.VI-18
Le Maître dit : Si la substance l'emporte sur la forme, nous avons le sauvage ; si la forme l'emporte sur la substance, nous avons le pédant ; si la substance de la forme se complètent l'une l'autre, nous avons l'homme de bien.

Chap.VI-26
Zai Wo demanda : Si l'on disait à un homme pénétré du sens de l'humain : Un homme est tombé au fond du puits, il s'y précipiterait, n'est-ce pas ?
Le Maître dit : Comment en arrives tu à cette conclusion ? L'homme de bien peut être mis sur une fausse piste, mais il ne tombera pas dans un leurre ; on peut le tromper, mais non l'amener à agir de manière irresponsable.

Chap.VI-27
Le Maître dit : L'homme de bien, en se donnant un savoir étendu des écrits [anciens] et en restreignant sa conduite par les rites parvient à éviter tout écart [de la Voie].

     文,  約   禮,  亦      夫 !

Chap.VII-28
Le Maître dit : Peut-être y-a-t'il des gens qui savent d'instincf comment agir (Zuò) ; moi pas. Je m'enquiers longuement, puis je choisis la meilleure voie. J'observe beaucoup et je retiens. Faute de science infuse, c'est encore ce qu'il y a de mieux.

Chap.XIII-20
Tenir ce que l’on promet et mener à bonne fin ce que l’on entreprend, il s’agit là d’une obstination d’homme du commun.

  信,  行  果, 硜     哉 ! 抑      

Chap.XV-5
Le Maître dit : N'est-ce pas Shùn qui gouverna véritablement par le non-agir (Wú Wéi) ? Comment agit-il en effet ? Il se place simplement avec gravité et révérence la face tournée vers le sud, c'est tout.

Chap.VI-29
L'efficacité de l'agir couplé à l'application de la centralité est suprême. Mais la plupart des gens en ont perdu la pratique depuis longtemps (Zhōng Yōng Wéi Ye, Qí Zhì Yi Hu ! Mín Xian Jiu Yi).



Chap.XIII-23
Le Maître dit : L'honnête homme cultive l'harmonie, mais pas la conformité. L'homme de peu cultive la conformité, mais pas l'harmonie.

     同,  小     

Chap.XIII-25
Le Maître dit : Il est facile de servir un honnête homme, mais difficile de lui plaire. [...]
Il est difficile de servir l'homme de peu, mais facile de lui plaire. Il emploie les gens en exigeant d'eux la perfection.

Chap.XIII-26
Le Maître dit : L'honnête homme a de l'autorité, mais pas d'arrogance. L'homme vulgaire a de l'arrogance, mais pas d'autorité.

Chap.XIII-28
Zi Lu demanda : Que faut-il faire pour mériter le nom de gentilhomme ?
Le Maître dit : Qui fait montre de rigueur attentive et d'affabilité mérite le nom de gentilhomme. Attentionné et exigeant pour ses amis, affabie envers ses frères.

Chap.II-6
Qu'est ce que la piété filiale?
Du vivant (des parents), il s'agit de les servir selon les rites. A leur mort, il s'agit des les inhumer selon les rites. Une fois morts, il s'agit de faire des offrandes sacrificielles selon les rites.

Chap.III-12
On offre des sacrifices (aux parents) aux ancêtres, comme si ils étaient présents. On offre des sacrifices aux esprits (divinités) comme si ils étaient bel et bien là.
Le Maître dit ; Si je ne participe pas moi-même aux sacrifices, c'est comme si il n'y avait pas de sacrifice du tout.

  在,  祭    在  。  曰 : 「吾   祭,  如  祭。」

Chap.XVII-2
Le Maître dit : La nature (Xìng) rapproche, les habitudes éloignent.

   也,  習   

Chap.X-12
Kong Zi dit : Quand il est dans son village ancestral, il est comme un homme simple (direct) et semble ne pas être capable de parler.
En revanche quand il est au temple des ancêtres à la cour de son prince, il s'exprime avec aisance seulement en faisant attention à ce qu'il dit.
A la cour, quand il parle aux officiers de rang ordinaire il a l'air franc et ouvert
Quand il parle aux officiers supérieurs il a l'air plein de sagesse
Quand le prince est présent, il a l'air de marcher sur des oeufs et prend un air pénétré.

Chap.VII-14
Comme il était au pays de Qi, le Maître entendit le Shao (musique rituelle censée être jouée à la cour de Shùn, qui se contentait de siéger face au Sud). Pendant trois mois, il en perdit le goût de la viande. Il dit : Je n'aurais jamais imaginé qu'une musique pût aller jusque-là.


Note : Le 16ème caractère peut se prononcer Yue avec le sens de musique ou Le avec le sens de joie pure (sans motif). Ce caractère figure également au tout début du Lunyu au Chap.I-1 : N'est-ce pas une joie d'étudier. (voir la notion de joie chez Spinoza).

Chap.XV-5
Celui qui gouverne par le non-agir (Wú Wéi), ne serait-ce pas Shùn? Que faisait-il? Il se pénétrait de l'esprit de révérence et il faisait face droit au Sud, et voilà!



Chap.XIX-6

Etendez vos connaissances, et affermissez votre résolution (Du Zhí). Questionnez avec sincérité ; réfléchissez sur ce qui est sous vos yeux : la vertu suprême s'y trouve.



Chap.II-4

Le Maître dit : A quinze ans, je m'appliquais (avait le Zhí) à l'étude [...]

   吾       學,  三   立,  四    惑,  五     命,  
   六    順,  七      欲,  不  



Chap.IV-4

Le Maître dit : Si le Zhí est à la vertu d’humanité (Rén), rien de mauvais n’arrive.

Chap.IV-9

[...] Un homme avec son Zhí à la Voie mais qui rougit des vêtements grossiers et d’une nourriture ordinaire ne mérite pas qu’on discute plus avant avec lui.

    士   道,  而      者,  未    

Chap.V-13

Zigong dit : Nous pouvons écouter et recueillir l'enseignement du Maître sur tout ce qui relève du savoir et de la culture (Wén Zhang), mais il n'y a pas moyen de le faire parler sur la nature (Xìng) [des choses], ni de la Voie du Ciel.

Chap.VI-29

Le Maître dit : Mettre constamment en application le juste milieu, y a-t-il de vertu plus haute ? Les gens qui parviennent à s’y maintenir pendant longtemps sont rares.

 ,   

Chap.XII-17

Ji Kang interrogea Kong Zi sur l'art de gouverner. Le Maître répondit : Gouverner c'est simplement remettre droit. Si vous menez le peuple dans la rectitude, qui osera ne pas marcher droit.

Chap.III-3
Le Maître dit : Un être humain qui est dépourvu du sens de l'humain, qu'aurait-il à faire des rites? Un être humain qui est dépourvu du sens de l'humain, qu'aurait-il à faire de la musique (rituelle)?

 ,  

Chap.XII-1
[...] Le Maître repondit :Se maîtriser et revenir au rituel, c'est ce en quoi consiste le sens de l'humain (Ren). Celui qui sera capable de se maîtriser et de revenir aux rites une seule journée reverrait le monde entier revenir à la qualité humaine.
[...] La pratique de cette qualité, doit-elle partir de soi-même ou bien d'autrui? J'ose demander quelle serait cette pratique?
Le Maître répondit ; C'est tout simplement :
Tout ce qui est contraire aux rites, ne le regarde pas
Tout ce qui est contraire aux rites, ne l'écoute pas
Tout ce qui est contraire aux rites, n'en parle pas
Ne fais rien qui soit contraire aux rites.






Chap.IX-11
Yan Hui disait de la doctrine du Maître en soupirant :
Plus je la considère, plus elle me paraît élevée ; plus je la creuse, plus elle me résiste. Je crois la voir devant moi et soudain elle est derrière.
Pourtant le Maître nous enseigne avec ordre et méthode pour nous attirer à elle ; il accroît notre savoir par les lettres, il nous règle par les rites, en sorte que, quand bien même je voudrais renoncer, je ne le pourrais.
Mais après y avoir épuisé toutes mes forces, il reste toujours quelque chose qui semble se dresser devant moi comme une infranchissable barrière.

   高,  鑽   堅;  瞻   前,  忽    
       人,  博   文,  約    
   能,  既   才,  如      
   之,  末    

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