PROCHAIN ATELIER : Samedi 30 octobre 2021
Comprendre la forme, c'est être capable de reproduire le processus même par lequel le corps sensible accomplit
la forme, naturellement, c'est à dire dans le domaine du Ciel (Tian), dans le non-agir (Wú Wéi).
-->
03 26 83 87 27
daoyinreims@gmail.com
Shi Ming - L'esprit au-dessus de la matière
La particularité la plus essentielle, la plus remarquable et la plus profonde, des arts martiaux [chinois], spécialement des arts martiaux supérieurs, est leur connexion avec la philosophie, même quand ils sont considérés comme méthodes d'auto-défense... [En outre, comme] la philosophie chinoise classique a une vision holistique de l'univers, les arts martiaux ont [avec elle] une relation intime d'influence et d'interprétation mutuelles...
Yòng Yì, Bú Yòng Lì
Bú Xú Bú Jĭ, Dé Zhī Yú Shōu Er Yìng Yú Xīn
Yī Dòng Wú Yŏu Bú Dòng
Tài Jí Jí Yi Qì
太 極 即 一 氣 Tàijí Quán Xué
Zhī Jué Yùn Dòng
Yī Tài Jí Quán Zuì Chóng Liàn Guàn
03 26 83 87 27
L'exercice du Yì juste ressortit non seulement du mental, mais aussi du corporel. Dans la pratique, c'est lui qui donne vigueur et souplesse au geste. Il correspond à l'exercice d'une espèce de volonté, une intention qui n'est pas sûre d'elle-même, qui ne se précède pas, qui est paradoxalement a posteriori, et qui s'exprime sous forme d'intensité traversant le corps, grâce au relâchement. Les conditions préalables de cet exercice du Yì juste sont formulées à propos du rite par Confucius au travers des quatre rejets : les pensées calculatrices, les attentes, l'obnubilation et l'ego.
Zhang Sanfeng
Wang Zongyue
Dans la mise au point du geste, entre force et douceur, la main et l'esprit répond :
La maîtrise du geste implique un état et un savoir, une connaissance fondamentale où le langage n'a pas de place.
|