REIMS QI GONG, Tàijí Quán
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Le Taiji Quan apparaît dans sa forme traditionnelle au début du XVIIème siècle. Il a émergé à la rencontre heureuse de deux courants distincts, d'une part l'art traditionnel et populaire du poing en Chine, le Quán Shù et d'autre part une école ou plutôt une tradition de pensée, une éthologie humaine et une éthique, le Yǎng Shēng qui s'intéresse de manière pratique à la réalisation des potentialités de l'être humain, discipline où figure le Dáo Yin (aujourd'hui appelé Qi Gong).

A PROPOS DE L'ENTRAINEMENT ET LA PRATIQUE DU TAIJI QUAN - LE YANG SHENG.

L'entrainement au Taiji Quan n'est pas directement lié à l'exécution de la forme, l'enchainement du Taiji Quan désormais bien connu, la séquence de mouvements lents inlassablement répétés présentés lorsqu'il y a un public, mais consiste dans un premier temps, selon le niveau, à préparer le corps, à exercer la souplesse, la centralité dans le geste et le relâchement, par des exercices élémentaires et la tenue de postures, à ouvrir la porte à l'exercice du Yi (intention) juste par la répétition d'exercices ad hoc (ouverture des articulations, étirement des muscles et des tendons, recherche de la globalité du geste)...

Comprendre la forme, c'est être capable de reproduire l'acte même, le geste juste,
le processus par lequel le corps sensible accomplit naturellement cette forme.

Ainsi, l'exécution de la forme sert de repère, de jalon, non seulement pour situer son niveau, mais aussi apprécier les progrès effectués.

Les mains collantes ou Tui Shou correspondent à un exercice spécifique servant à développer la sentience, à affiner notamment la perception du centre et de l'équilibre du partenaire.
Une fois la forme mémorisée (étape préliminaire indispensable exigeant un effort initial important), il s'agit d'approfondir chaque geste en détail à la lumière des principes propres au Taiji Quan et plus généralement du Yǎng Shēng. En effet, la forme du Taiji Quan constitue, tout comme les formes de Qi Gong, non seulement un cadre, un modèle propre, une base de référence, un prétexte pour s'exercer à discerner et à distinguer les choses, mais aussi un terrain d'intégration.


Illustration - entraînement - Yuan Limin




Tui Shou - les mains collantes












Approche pédagogique proposée AU CLUB cette année :
. S'engager au préalable à suivre régulièrement au moins deux séances de pratique par semaine pour apprendre les postures et mouvements de base de la forme, afin de pouvoir dès février, approfondir les transitions, enchainer les postures justes, mettre en oeuvre la centralité, l'exercice du Yì juste, les principes,...
. Participer enfin à un ou deux stages de pratique durant l'année.



Avertissement aux débutants : Le Taichi n'est pas une gymnastique douce : il ne s'agit pas simplement d'enchainer des mouvements lents, mais de travailler sur ce qui sous-tend le geste juste. L'apprentissage du TAI JI QUAN exige à ce titre un engagement minimal, un investissement substantiel au niveau quantitatif et une attention soutenue au moindre geste (mains, poignets, hanches, coudes,...). C'est également une discipline de l'esprit, où il s'agit d'apprendre à se mouvoir dans le registre de l'intention et non plus dans celui de la volonté (Yong Yì Bu Yong Li) comme dans la vie courante.
C'est pourquoi nous recommandons vivement au minimum deux séances de pratique par semaine. Faute de cela, le débutant est vite égaré, voire perdu, lors de l'exécution des formes, des enchainements qui synthétisent les principes essentiels du Taiji Quan et servent à évaluer les progrès. Une base de Qi Gong est également conseillée pour débuter le TAICHI.



A partir d'un certain niveau de pratique, il est intéressant de saisir le sens originel et la portée du Yǎng Shēng compris au sens large, c'est à dire de la discipline corporelle et mentale relevant de l'éthologie et de l'anthropologie humaines, permettant à l'homme de réaliser sa propre nature (Xìng) au travers d'exercices corporels intentionnels (Taiji Quan, Ba Gua, Dáo Yin,...) et plus généralement d'exercices spirituels (selon la définition de Pierre Hadot).
Or, l'interprétation des textes anciens est riche d'indications et fournit éventuellement des pistes élémentaires d'entrainement précieuses pour la mise en application des principes de la Tradition du Yǎng Shēng (pris au sens large) qui structurent aussi le Taiji Quan.
C'est pourquoi nous organisons au club des séances de lectures dirigées dans le but de dégager distinctement les notions et principes afférents au Yǎng Shēng, à appliquer et par ailleurs de mieux comprendre la perspective de la pratique.




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Taichi Chuan Yang Taiji Quan style Yang






Forme simplifiée


La nature (Xìng) est le principe d'organisation de la vie (Shēng Li). Ainsi dans les plantes et dans les arbres, chez lesquels il n'y a que nature, c'est ce qui fait que soudain il y a branches et racines, fleurs et graines, et avec la graine accomplissement de la nature de la plante ou de l'arbre... Gan Panlong







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