REIMS QI GONG, Yǎng Shēng
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Zhuāng Zĭ (ca375-ca295 av. J.-C.) - Le Zhuāngzĭ - Courts extraits
Le Zhuāngzĭ décrit avec beaucoup de finesse des situations où sont mis en scène des animaux, des artisans ou hommes de métier (charpentier, cuisinier, charron, ferronier, nautonier,...), des personnages historiques (Confucius, Yán Huí, Huì Shī, Gōngsūn Lóng,...), légendaires (oiseau Péng, Wen Hui, Meou de Wèi,...), ou abstraits, symboliques (Ombre, Pénombre, Sans Fin, Hún Dùn, Hū, Shù,... Le Zhuāngzĭ auquel nous avons accès sous la forme d'un livre de 33 chapitres parfois déconcertants a été mis en forme par Guo Xiang, qui en fut un des premiers exégètes. Le Zhuāngzĭ est attribué à Zhuāng Zĭ, Cependant nous n'en sommes sûr qu'en ce qui concerne les 7 premiers chapitres, dits intérieurs.

Chapitre II

La joie et la colère, la peine et le plaisir, l'anxiété et le regret, le caprice et la crainte, la frivolité et la négligence, l'exaltation et l'arrogance, tout cela jaillit de lui-même comme la musique sort d'un tube creux ou comme les champignons naissent des vapeurs de la terre.

    喜   樂,     慹,         虛,    

Le jour et la nuit se succèdent devant nous, mais personne ne connaît leur origine. Hélas ! Quand pourrons nous saisir d'où tout cela naît ?

              ?

S'il n'y a pas d'autre que moi, il n'y a point de moi. Mais s'il n'y a pas de moi, rien ne se laisse saisir. Cette manière d'envisager le réel est proche de la vérité, mais personne ne connaît l'auteur de toutce qui est. Supposons qu'il y ait un vrai maître. On ne voit aucun indice de son existence. On constate son action mais personne n'en aperçoit sa forme.

    可   信, 而    


Chapitre III

La parole n'est pas seulement un souffle. Celui qui parle a quelque chose à exprimer, mais ce quelque chose n'est jamais tout à fait déterminé par la parole. Ainsi donc, la parole existe-t'elle ou bien n'existe-t'elle point ? Celui qui parle diffère-t'il d'un poussin qui pépie ? S'en distingue-t'il ou ne s'en distingue t'il pas ?

Le Dào n'a pas de bornes. La parole n'est pas sûre c'est de la parole que viennent toutes les distinctions établies par l'homme.


Chapitre III

Quand le boucher Ding du prince Wen Hui dépeçait un boeuf, ses mains empoignaient l'animal; il le poussait de l'épaule et, les pieds rivés au sol, il le maintenait des genoux. Il enfonçait son couteau avec un tel rythme musical qui rejoignait parfaitement celui des célèbres musiques qu'on jouait pendant la danse du bosquet des mûriers et le rendez-vous des têtes au plumage.
Eh! lui dit le prince, comment ton art peut-il atteindre un tel degré ?
Le boucher déposa son couteau et dit : Ce qui intéresse votre serviteur, c'est le fonctionnement des choses et non pas juste la technique. Au début de ma carrière, je ne voyais que le boeuf. Après trois ans d'exercice, je ne voyais plus le boeuf, mais seulement certaines parties. Maintenant c'est mon esprit qui opère plus que mes yeux. Mes sens n'agissent plus, mais seulement mon esprit. Je connais la conformation naturelle du boeuf et ne m'attaque qu'aux interstices. Ainsi je ne détériore pas les veines, les artères, les muscles et les nerfs, à plus forte raison les grands os : Un bon boucher use un couteau par an parce qu'il ne découpe que la chair. Un boucher ordinaire use un couteau par mois parce qu'il le brise sur les os. Le même couteau m'a servi depuis 19 ans. Il a dépecé plusieurs milliers de boeufs et son tranchant paraît toujours comme s'il était aiguisé de neuf. A vrai dire les jointures des os contiennent des interstices et le tranchant des couteaux n'a pas d'épaisseur. Celui qui sait enfoncer le tranchant très mince manie son couteau avec aisance parce qu'il opère à travers les endroits vides. C'est pourquoi je me suis servi de mon couteau pendant 19 ans et son tranchant paraît comme s'il était toujours aiguisé de neuf. Chaque fois que j'ai à découper les jointures des os, je remarque les difficultés particulières à résoudre et je retiens mon haleine, fixe mes regards et opère lentement. Je manie très doucement mon couteau et les jointures se séparent aussi aisément qu'on dépose une poignée de terre sur le sol. Je retire mon couteau et me relève: je regarde de tous côtés et me divertis ici et là ; je remets alors mon couteau en bon état et le rentre dans son étui.
Très bien, lui dit le prince Wen Hui. Après avoir entendu les paroles du boucher, j'ai fini par comprendre ce qu'il faut faire pour cultiver en soi ce qui jaillit de la vie, pratiquer le Yang Sheng.


Chapitre II-12

L'harmonisation est à trouver dans la mesure du Ciel... Les changements (mouvements) et les sons sont [généralement] perçus en corrélation. S'ils n'apparaisent pas liés l'un à l'autre, il convient de s'appliquer à saisir, à la limite, les signes qui relèvent du Ciel, et qui sont propres à l'action invisible du Ciel pour étendre sa capacité de perception ; c'est aussi ce qui permet d'atteindre la limite de sa vie. Voilà ce que veut dire appliquer la mesure du Ciel.


...




Chapitre VI

Dans l'antiquité, l'homme véritable ne rêvait point pendant son sommeil, il était sans souci à son réveil, savait manger sans se laisser aller à la gourmandise et
sa respiration était très profonde. Alors que chez de nombreuses personnes la respiration se fait par la gorge, l'homme véritable respirait par les talons
.
Chez celui qui ne sait que se plier à ses désirs et à leur obéir, les propos qu'il peut exprimer ressemblent à un vomissement, chez celui dont les appétits profonds relèvent de l'excès et de la concupiscence, les capacités d'agir restent toujours superficielles.

   古   人,  其   夢,  其   憂,  其   甘,
   其   深。 真     踵,  眾     喉。
   屈  者,  其    哇。 其    者,  其   淺。


Distinguer l'action du ciel d'avec l'action de l'homme, voilà le sommet de la connaissance.
Connaître l'action du ciel, c'est constater ce que chacun de nous possède par nature.

  

Connaître l'action de l'homme, c'est essayer de préserver ce que son intelligence ne peut connaître par ce qu'elle connaît.[...]
Qu'est ce que l'homme véritable? L'homme véritable de l'antiquité n'opprimait pas la minorité, ne faisait pas étalage de son succès et n'aguichait pas les hommes Il ne regrettait pas ses erreurs et ne tirait pas fierté de ses bonnes actions [...]
Dans l'antiquité, l'homme véritable ne rêvait point pendant son sommeil ; il ne se faisait pas de souci à son réveil ; il ne prenait pas de repas savoureux. Il respirait très profondément : sa respiration provenait de ses talons. [...]
Son coeur était tranquille. [...]. Sa joie et sa colère se manifestaient selon le rythme des quatre saisons. Il savait s'adapter à tous les êtres...

  


Chapitre XIII [...] Hélas, tout le monde considère que les formes et les couleurs, les noms et les phonèmes représentent la réalité des choses et cela n'est pas vrai. C'est en ce sens que "Celui qui perçoit ne parle pas, celui qui parle ne perçoit pas". Mais comment le monde s'en rendrait-il compte ?

   


Chapitre XXII

L’homme doit la vie à une condensation (Ju) de Qi. Tant qu’il se condense, c’est la vie ; mais dès qu’il se dissipe (Săn), c’est la mort.

   人  生, 氣   也,  聚   生,  散   

C'est l'inévitable condition de l'homme d'être sans connaissance et sans pouvoir.
N'est-ce pas une pitié de voir ces gens qui se démènent pour tenter d'éviter l'inévitable.


Chapitre XVII

Gongsun Long demanda au prince Meou de Wei (devenu ensuite un ermite) :
« J'ai étudié dans ma jeunesse la Voie des anciens rois, j'ai compris plus tard en quoi consiste une conduite bienveillante et juste ; j'ai associé l'identité et la différence, j'ai dissocié la dureté et la blancheur ; j'ai prouvé la justesse de ce que les autres tenaient pour faux et la fausseté de ce que les autres tenaient pour juste ; j'ai mis en difficulté les cent écoles , j'ai réfuté tous les arguments de mes adversaires et je me croyais invincible. Mais on m'a rapporté des propos de Zhuang Zĭ ; leur étrangeté m'a jeté dans la confusion. Je ne sais si ce sont mes arguments qui ne valent pas les siens ou si je lui suis inférieur en intelligence. Je ne puis plus me prononcer sur rien. Pouvez-vous me dire que faire dans un pareil cas ?
Le prince Meou s’appuya sur son accoudoir, respira profondément, leva les yeux vers le ciel, sourit et lui dit :
N’as-tu jamais entendu parler de la grenouille qui habitait dans le fond d’un puits et qui dit un jour à la tortue de la Mer orientale.
« Comme je suis heureuse ! Je sors de mon puits pour sauter sur a margelle, j'y retourne pour me reposer là où une brique manque dans la paroi. Quand je plonge dans l'eau, l'eau me prend sous les aisselles et les joues ; quand je marche dans la vase, je me recouvre les pattes jusqu'aux chevilles et quand je regarde autour de moi ces larves de moustiques, ces crabes et ces têtards, [je vois bien qu'] aucune de ces bestioles ne connaît un pareil bonheur ! Il n'y a rien au dessus de la joie d'avoir ainsi pour soi toute une étendue d'eau et d'occuper tout un puits. Pourquoi, Madame, ne venez-vous pas de temps à autre voir vous-même ? " .


Chapitre XXVIII

... De ce point de vue la tâche du souverain ou du roi correspond au travail accessoire du saint et ne saurait couvrir ni le perfectionnement du corps, ni la culture de soi (Yang Sheng).

    由   之,  帝   功,  聖     也,  非       



Si les gens d'aujourd'hui font si grand cas de certaines manières d'agir (Dào), c'est à cause des écrits des grands hommes. Mais ces écrits ne sont que du langage. Le langage a certes son prix ; il a quelque chose de précieux. Ce qui fait son prix, c'est l'intention (Yì) et l'intention tend vers quelque chose, mais ce vers quoi elle tend, on ne peut le communiquer par la parole (Yán). Les gens se transmettent les écrits des grands hommes parce qu'ils font grand cas de leur parole, mais ces paroles sont sans valeur du moins leur valeur n'est pas celle qu'ils croient.


De l'inutilité

Alors qu'il traversait une montagne, Zhuang Zi vit un grand arbre aux longues branches et au feuillage luxuriant. Un bûcheron qui coupait du bois près de là ne touchait pas à cet arbre. Zhuang Zi lui demanda pourquoi.
Parce que son bois n'est bon à rien, dit le bûcheron.
Grâce à son inutilité, cet arbre atteindra sa durée naturelle, conclut Zhuang Zi.

    莊子行於山中,   見大木,  枝葉盛茂,  伐木者止其旁而不取也。問其故。
    曰:無所可
    莊子曰:   此木以不材得終其天年。


Après être sorti de la montagne, Zhuang Zi logea chez un vieil ami. Content de le voir, celui-ci ordonna à son domestique de tuer une oie pour fêter son ami.
- Laquelle des deux tuerai-je, demanda le domestique, celle qui sait caqueter ou celle qui ne le sait pas?
- Celle qui ne le sait pas, répondit le maître.

    子出於山,   舍於故人之家。故人喜,   命豎子殺鴈而烹之。
    豎子請曰:     其一能鳴,   其一不能鳴,     請奚殺 ?
    主人曰:   「殺不能鳴者。...


Le lendemain les disciples demandèrent à Zhuang Zi : L'inutilité permet à l'arbre de la montagne d'atteindre le terme de son âge, mais l'inaptitude a fait mourrir l'oie de notre hôte. Quelle position adopez-vous ?
J'adopte une position entre l'aptitude et l'inaptitude, répondit Zhuang Zi en riant, mais qui tient le juste milieu entre l'aptitude et l'inaptitude ne saisit qu'une vérité apparente et n'échappe pas encore aux embarras du monde...


Hui Shi : Vos idées (Yán) n'ont aucune utilité.
Zhuang Zĭ : Il faut avoir reconnu la valeur de l'inutile pour pouvoir parler de l'utile. La terre est vaste mais l'homme n'en utilise que ce que recouvre ses deux pieds. Si vous enleviez toute la terre qui entoure ces deux pieds, et que vous creusiez jusques aux sources jaunes, la parcelle qui resterait lui serait-elle de quelque utilité ?
Non, dit Huishi.
Cela montre l'utilité de l'inutile, conclut Zhuang Zĭ.


Parler est autre chose que souffler. Quand nous parlons, nous parlons de quelque chose, mais ce dont nous parlons n'est jamais déterminé. Alors, parlons-nous de quelque chose quand nous parlons ? Ou, n'avons-nous jamais parlé de rien.? Si l'on soutient que notre langage est différent du gazouillis des oiseaux, peut-on établir une distinction claire entre les deux ou, ne le peut-on pas ? Comment se fait-il que la Voie s'occulte et que naisse l'opposition entre le vrai et le faux ? Comment se fait-il que le langage s'obscurcisse et que naisse l'opposition entre le juste et le faux ?...


...Tu ne sais donc pas distinguer l'utile du nuisible. Les hommes parfaits savaient-t'il faire cette distinction?
Wang la fine pointe répondit :
Les hommes parfaits sont merveilleux. Quand la brousse brûle, ils n'ont pas chaud,
Quand le Fleuve Jaune et la Han gèlent, ils n'ont pas froid,
Quand la foudre s'abat sur les montagnes, cela ne les atteint pas,
Quand le typhon soulève la mer cela ne les effraie pas.
Ces hommes-là circulent dans les airs et les nues, chevauchent le soleil et la lune, évoluent au-delà des Quatre Mers, la mort et la vie n'ont aucun effet sur eux,
Le souci de l'utile et le nuisible bien moins encore.


Le mille-pattes et le serpent

L'unipatte enviait le mille-pattes, le mille-pattes enviait le serpent. Le serpent enviait le vent. Le vent enviait l'oeil et l'oeil, l'esprit.
L'unipatte dit au mille-pattes :
- J'ai bien de la peine à avancer en sautillant sur ma patte. Je me demande comment vous faites pour mouvoir toutes les vôtres ?
- Mais non ! répondit le mille-pattes, avez-vous jamais vu un homme cracher ? Il suffit qu'il expectore pour qu'une pluie de gouttes, les unes grosses comme des perles; les autres fines comme un brouillard, s'abattent pêle-mêle en quantités innombrables. Eh bien, je laisse agir le ressort qui est en moi sans savoir comment il agit.
Le mille-pattes dit au serpent ; Comment se fait-il qu'avec toutes mes pattes, j'avance moins bien que vous qui êtes sans pattes.
Le serpent répondit : C'est l'effet du ressort qui est en moi. Je ne puis rien changer à son action et me passe fort bien de pattes.
Le serpent dit au vent : Quand je meus mes vertèbres et mes côtes, cela se voit. Mais quand vous vous élevez de la mer du Nord et que vous vous abattez sur la mer du Sud en tournoyant, vous n'avez pas de forme visible. Comment cela se fait-il ?
Le vent répondit : Il est vrai que je m'élève en tourbillonnant de la mer du Nord et que je m'abats en tournoyant sur la mer du Sud, mais il suffit qu'on lève le doigt ou qu'on me marche dessus pour être plus fort que moi. Cependant j'arrache les arbres et j'emporte les maisons. Cela, je suis le seul à pouvoir le faire. De toutes mes petites défaites, je fais de grandes victoires. Remporter de grances victoires, seul le sage en est capable...


Les nasses servent à prendre le poisson, quand le poisson est pris, on les oublie.
Les pièges servent à attrapper les lièvres, quand les lièvres sont pris, on les oublie.
Le langage sert à saisir l'intention, on l'oublie quand on a saisi l'intention
Ah! si seulement je connaissais un homme qui oublie le langage pour avoir à qui parler.


Yan Hui fait des progrès

– J’ai fait des progrès, dit Yan Hui. – Comment cela ? demanda Confucius.
– J’oublie la bonté et la justice, répondit Yan Hui.
– C’est bien, remarqua Confucius, mais cela ne suffit pas.
Lorsqu’ils se revirent, Yan Hui dit:
– J’ai fait des progrès.
– Comment cela? s’enquit Confucius.
– J’oublie les rites et la musique, expliqua Yan Hui.
– C’est bien, observa Confucius, mais cela ne suffit pas.
Lorsqu’ils se revirent, Yan Hui dit encore:
– J’ai fait des progrès.
– Comment cela? demanda Confucius.
– Je puis rester assis dans l’oubli, répondit Yan Hui.
Que veux-tu dire par là? demanda Confucius intrigué.
Je laisse aller mes membres, je congédie la vue et l’ouïe, je perds conscience de moi-même et des choses, je suis complètement désentravé: voilà ce que j’appelle être assis dans l’oubli.

    曰 :「何   ?
  曰 :「墮  體,  黜  明,  離   知,  同   通,  此   忘。」
  曰 :「同    也,  化    也  。 而    
!
      也。」


Confucius déclara alors : Si tu es sans entraves, tu n’as plus de préjugés favorables (ou défavorables). Si tu épouses les métamorphoses de la réalité, tu n’es plus soumis à aucune contrainte. Te voilà devenu un sage. Souffre que moi, Cheou [prénom de Confucius], je devienne ton disciple.


Chapitre VII

Ne joue pas au maître des noms, ne fais pas de ton corps un bureau à projets, ne te prends pas pour la personne en charge, ne laisse pas ta conscience jouer les propriétaires.
Fais corps avec l'infini, ébats-toi en restant invisible, déploie pleinement ce que tu as recu du Ciel sans chercher à voir ce que tu en retireras, demeure vide et voilà tout.
Les hommes parfaitement accomplis se servent de leur esprit comme d'un miroir; ils ne vont pas au devant des choses, ni ne se laissent entrainer, ils n'emmagasinent rien, étant pure réactivité. C'est ainsi que l'on peut avoir prise sur le dehors, sans se laisser nuire.

   尸,  無   府,  無   任,  無   主。
   窮,  而   朕,  盡     天,  而   得,  亦   已。
      鏡,  不   迎,  應   藏,  故      傷。

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